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 Une banalité sans fin. [Libre]

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John Dorian
Vanilla Bear
John Dorian


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Date d'inscription : 16/07/2010
Localisation : Avec mon ours brun.

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MessageSujet: Une banalité sans fin. [Libre]   Une banalité sans fin. [Libre] EmptyDim 18 Juil - 20:01

    Ah qu’elle belle journée qui commençait. Les oiseaux chantaient, le soleil brillait et j’étais de bonne humeur ! Ce qui ne change pas tellement de d’habitude, sauf les fois où le Docteur Cox me fait un de ses longs monologues. A chaque fois je ressens une profonde tristesse et de l’humiliation dans mon cœur. Et quand chaque matin je me levais pour aller travailler, je rêvais profondément avoir le câlin que j’espère depuis cinq ans. Enfin… Ca me fait très mal de parler de ça, alors, je reprends. L’inconvénient avec les journées de travail à l’hôpital comme celle-ci était qu’elle était bien trop banale. Mais bon, au moins je pouvais être tranquille et presque personne ne m’embêtait, je n’avais juste qu’à m’occuper de mes patients. De mes patients qui sont encore le plus généralement en ces jours de banalités des personnes âgées et parfois même séniles. Comme celui qui avait une démence et qui ne savait que dire poivron. Ah ah, comme il pouvait être marrant ce monsieur poivron.

    Donc le sourire aux lèvres j’entrai dans la chambre de mon premier patient de la journée en annonçant joyeusement « Bonjour, je suis le médecin qui s’occupera de vous, Docteur Dorian. » Et, en cette matinée moi qui croyait voir un vieux, grincheux et prétentieux j’aperçu à la place… Un jeune homme, la trentaine tout ce qu’il y a de plus normal. Arf, la dernière fois que j’avais pensée à voir un vieillard j’avais comme patiente Jordan… Très mauvais souvenir… J’avais fais la rencontre certainement du diable… Bref, je m’approchai du patient et prit le dossier médical accroché à son lit l’ouvrit et l’examina. Hmm…

    «
    Et bien, vous souffrez de quelques toux, de fièvre et d’étourdissement ? »

    Je regardai le patient qui affirma en faisant signe de la tête et reposa le dossier sur le rebord du lit. Je m’avançais vers lui et mit mon stéthoscope autour du coup.

    «
    Bien, alors nous allons procéder à un petit examen corporel avant toutes analyse si c’est nécessaire. »

    Je mis mon stéthoscope aux oreilles et écouta les bruits de son dos. Boum, boum. Le bruit de ses organes vitaux battants à l’unisson. Cela ne faisait pas un joli bruit, mais je pouvais m’imaginer à chaque fois que je les écouter, les organes dans le corps de mon patient essayant de battre le rythme comme ils peuvent. Le cœur serait alors le leader, et les poumons les membres du groupe avec seulement des batteurs comme musiciens. Ou même, un poumon serait alors avec un tambourin, l’autre avec un tambour et le cœur, avec une batterie. Alors, ils feraient des concerts aux autres organes du corps humains, comme les reins, l’estomac ou même le cerveau…

    «
    Ah… Ce serait une grande fête ! »

    «
    Je vous demande pardon ? »

    «
    Hmm… Non, rien. Bon, et bien je ne vois rien à signaler d’important dans votre organisme. Je vais vous prendre la température. Mais ça m’a tout l’air d’être une grippe saisonnière. Tout ce qu’il y a de plus banale. Vous aurez alors besoin de beaucoup de repos et je vous ferez une ordonnance pour les médicaments qui vous serons alors prescrit pour que vous guérissiez convenablement. »

    Je m’exécutai alors. Je pris sa température, examinai en dernier temps l’état de sa gorge, marquai les informations sur son dossier et commençai à repartir vers le couloir.

    «
    Je viendrais vous voir un peu plus tard. Mais une infirmière passera vous voir plus tôt que moi pour vous donner les médicaments. A plus tard ! »

    Une fois dans le couloir, je m’apprêtai à aller voir un de mes patients quand j’aperçu le concierge. Arf, je me collai à un mur à l’opposé de lui pour ne pas qu’il m’aperçoive et allait commençait à marcher comme ça pour rejoindre la chambre de mon prochain malade.




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Janitor
Le Fantôme de l'Hôpital
Janitor


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Age : 55
Localisation : Dans les couloirs de l'hôpital

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MessageSujet: Re: Une banalité sans fin. [Libre]   Une banalité sans fin. [Libre] EmptyDim 18 Juil - 22:26

En arrivant devant l'entrée est de l'hôpital, je jetai un coup d'œil en l'air afin de déterminer l'heure qu'il était. Je n'ai jamais eu de montre, j'ai bien trop peur que quelqu'un y insère quelque chose de louche, comme des oeufs d'araignées mutantes, qui viendraient me dévorer le bras pendant mon sommeil. Je dirai qu'il était environ 10h30, j'étais donc un peu moins en retard que d'habitude. Le plus grand avantage à être un homme craint par tous, c'est que personne ne vient vous reprocher votre absentéisme chronique. En montant les marches je croisai Ted, qui se grattait vigoureusement la tête, son habituel air de chien battu me fixa et m'envoya un petit sourire. La veille, avant de partir, j'avais déposé du poil à gratter de ma propre création sur sa taie d'oreiller; j'attendais avec impatience les effets secondaires qui consisteraient en une purulente poussée de boutons. Comme chaque matin je lui offrit mon sourire le plus engageant et le plus hypocrite. Ce Ted illuminait mes journées : moins coriace que Cox, encore plus crédule que JD, j'en faisais ce que je voulais! Cordialement, le lui lançais:

-Bonjour Ted! Encore une attaque de fourmis rouges?
-Euhh je ne sais pas d'où ça vient! J'ai pourtant fermé toutes les portes et fenêtres!
-Vous êtes vous aspergé d'urine, comme je vous l'avais conseillé?
-Ah ben non.....Merci, je vais le faire!
-Mais de rien Ted!

Je franchis la porte un petit sourire aux lèvres : rien de mieux pour démarrer la journée que de constater l'efficacité d'un plan diaboliquement génial. Et maintenant ma petite promenade quotidienne pour tâter le terrain. Le copain black de JD et son abominable femme en train de roucouler d'un côté, le Dr Cox en train de hurler sur un interne, Kelso se livrant à son habituelle tentative d'intimidation de gâteau au chocolat.....Ou était JD? Je parcourais les couloir en quête de ma victime favorite, épouvantant quelques jeunes internes encore insouciants au passage. Il vaut mieux marquer son territoire dès à présent, sinon, ils finiraient par me manquer de respect. Ahah! Enfin, il était là, dans une chambre avec un patient. Je pris un air nonchalant et sorti un balai en kit que j'avais inventé et mis dans la poche de mon uniforme , afin de foncer sur lui au moment ou il sortirait. Au moment ou j'entendis sa voix ridicule s'approcher de l'endroit où j'étais, je sortis de ma cachette et marchais tranquillement dans sa direction. M'apercevant, il se plaqua contre le mur, sans doute pour ne pas que je fasse attention à lui. Soudain, je surgis devant lui et lui lançais un tonitruant :

-BOUHHHH!!

J'explosais d'un rire tonitruant, propre à la satisfaction que j'éprouvais à chaque fois que je provoquais une peur panique à quelqu'un. Je stoppai subitement mon éclat de joie pour fixer un regard sévère sur JD. Puis je tournai la tête de droite à gauche avant de revenir vers les yeux écarquillé du crétin :

-Vous fuyez quelqu'un peut-être? C'est normal, vous êtes exaspérant comme type! Je peux vous aider à vous cacher?

Sans attendre de réponse de sa part, je l'attrapais par le col afin de le trainer avec moi. je trouvais comme par miracle une poubelle à déchets médicaux non loin de là. Alors, à l'aide de mon balai en kit, je réussis à y placer JD et surtout pour l'y coincer, inconfortablement plié en deux. Lui lançant un grand sourire et avant de rabaisser le couvercle de la poubelle, je lui lançais :

-Ne vous faites pas piquer pas une aiguille. Vous êtes médecins, vous devez savoir les risques que ça comporte. Ahaha! A plus tard. Enfin, peut-être.

Sur ce je quittai la place en sifflant gaiement puis pris le chemin de la salle des médecins : il était l'heure de plonger Doug dans une cuvette d'eau glacée car cela guérirai son bégaiement. Ou pas.
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John Dorian
Vanilla Bear
John Dorian


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MessageSujet: Re: Une banalité sans fin. [Libre]   Une banalité sans fin. [Libre] EmptyMar 20 Juil - 23:41

    J’étais persuadé que s’il me trouvait ou s’il me voyait il en profiterait une nouvelle fois pour faire des misères. J’imaginais très bien ce qu’il pouvait faire juste pour m’embêter. Me lancer un nid d’abeille à mes trousses, me déshabiller et me m’enfermer dans un congélateur. Bref, je ne sais en aucun cas pourquoi, mais tous les moyens qu’il pouvait trouver étaient bons pour me torturer. Je continuai donc à me coller contre le mur pour essayer de ne pas me faire voir et pour pouvoir continuer ma journée de travail, tranquillement et sereinement…

    «
    BOUHHH ! »

    «
    Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah !! »

    J’essayai de me reculer en mettant mes mains en avant comme un ninja et en m’aperçu que je ne pouvais pas reculer, et bien… A cause du mur que je collais pour justement éviter cette situation d’épouvante. Je remis ma blouse et mon stéthoscope qui c’était bougé pendant mon moment de grande frayeur qui aurait certainement beaucoup amusé le docteur Cox et regardait le concierge qui éclatait de rire.

    La première phrase qu’il annonça, eut un grand impacte sur moi. Et quand, j’allai m’apprêter à reprendre mon chemin, le concierge me prit par le col et m’enfonça dans une poubelle en métal à demie remplie de cotons usagés et d’autres choses plus ou moins nettes. Quand il me fit son sourire narquois après m’avoir inconfortablement mit dans la poubelle, il la referma et tel un psychopathe je commençais à crier et à crier à hurler de l’aide. Pour moi, ce genre de circonstance ressemblait et ne pouvait que se passer dans l’un de ses rêves spécieux qui s’installent dans ma tête. Continuant à crier et à taper sur la poubelle, je priais et rêvais pour que Turk soit avec moi. Qu’est-ce que je raconte, je suis assez serré comme ça, alors avec Turk et sa musculature sculpté comme un véritable afro-américain, il ne pourrait pas rentrer avec moi là dedans. Et puis, nous réussirions à planter une seringue en étant collé de la sorte. Non, j’aimerais et ce serait bien mieux qu’il m’ouvre juste la poubelle et qu’il me libère à jamais de cet immonde et puante prison. Oh ! Comme ce serait romantique…

    Lorsque j’entendis le couvercle bougeait, je repliai mes bras et regardai vers le haut pour apercevoir mon sauveur. Je sortis de la poubelle et enleva les papiers et autres cotons tiges sur ma blouse bleue.

    «
    Merci, j’ai bien crus pendant un moment que j’allais mourir. Je croyais que personne ne m’entendais mes cris de douleur !! C’était simplement affreux. »

    Je mis les mains sur mes hanches et regardait avec un grand et large sourire la personne qui m’avait miraculeusement sortit de la poubelle.


    HRP: Le passage du concierge est le certainement le seul qu'il y aura dans ce RP.
    Alors, à qui le tour, et qui veut être mon sauveur ? Razz
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Elliot Reid
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MessageSujet: Re: Une banalité sans fin. [Libre]   Une banalité sans fin. [Libre] EmptyMer 21 Juil - 19:31

    Je m’étais réveillée dans les bras de Keith par cette magnifique journée, j’appréciais beaucoup la compagnie de l’interne qui faisait mes quatre volontés sans jamais se plaindre. Je lui avais demandé comme à mon habitude de faire quelques corvées et m’apporter un café sans crème une fois à l’hôpital. Aujourd’hui, j’avais décidé de ne pas trop favoriser Keith juste parce qu’il couchait avec moi. Evidemment, même avec beaucoup d’effort, un sourire de lui et je craquais complètement. C’est pourquoi une fois de plus mon petit ami se retrouvait avec le cas le plus intéressant et moi je continuais de me faire haïr par les autres internes. De quoi ils se mêlaient, j’étais le chef après tout, c’était moi qui commandait !
    Je me dirigeais tranquillement vers la chambre de mon patient, j’embrassais Keith qui m’amenait mon café en souriant et j’entrais dans la chambre. Pour une fois, je ne m’occupais pas d’une personne âgée, c’était une jeune femme non loin de la trentaine qui était malheureusement atteinte du cancer des poumons. Et elle était arrivée à l’hôpital la semaine dernière, il était trop tard et le traitement n’avait aucun effet. La partie la plus difficile du métier de médecin était de dire à quelqu’un qu’il allait mourir et qu’on ne pouvait rien faire de plus pour l’aider. De plus je n’étais vraiment pas douée pour annoncer ce genre de chose mais il le fallait. Je regardais la patiente en repensant à la soirée que j’avais passé avec Keith, certes ce n’était pas le bon moment mais il était si sexy en voleur de pomme mexicain. Ce fut la toux de la patiente qui me sortit de ma rêverie, Suivie d’un peu de sang qu’elle cracha sur ma blouse. Comme d’habitude je trouvais ça particulièrement immonde mais je me gardais de faire un commentaire. J’attrapais les documents la concernant pour remarquer qu’elle n’avait encore que deux ou trois jours à vivre tout au plus.


    - Eh bien Madame Franks, vous avez le teint d’une adolescente !

    Je me demandais, à son regard étonné, si c’était vraiment un compliment… cette phrase ne voulait rien dire en fait. J’arborais tout de même un sourire tout en mâchouillant mon stylo et puis lui annonça l’air un peu plus sérieuse,

    -Votre cancer est à un stade très avancé, vous êtes toujours sous traitement mais j’ai peur qu’il ne fasse aucun effet…

    La jeune femme toussa de plus belle sous mes yeux écarquillés, j’espérais secrètement ne pas me faire arroser de sang ou autre en me mordant la lèvre inférieur. Puis je repris quand elle eut finie,

    -Etant donné qu’il ne vous reste que deux ou trois jours à vivre, Peut-être voulez-vous que je contacte de la famille ?

    Elle hocha la tête négativement, je me sentais impuissante dans ces moments là, c’était très énervant. Je n’eus pas le temps de sortir de la chambre, le cœur de Madame Franks ne battait plus. Je me précipitais à lui faire un massage cardiaque pendant que les infirmières s’agitaient autour de moi mais je savais que c’était trop tard. Doug vint chercher le corps avec un sourire idiot et je sortis de la chambre.
    Les journées qui commençaient avec la mort d’un patient n’étaient pas très joyeuse mais bon en tant que médecin, on était souvent confronter à ça. Je me souvins alors du sang sur ma blouse et je courus aux toilettes pour le nettoyer. En sortant, j’avais plus ou moins repris mes esprits, heureusement un baiser de Keith me redonna ma bonne humeur et je me dirigeais vers la cafétéria pour une pause café avant de voir mon prochain patient. Mais bizarrement j’entendis une voix sortir de la poubelle près de moi, au début j’avais l’impression d’être folle mais cette voix me rappela celle de JD.
    Je me rapprochais de la poubelle et souleva le couvercle, si cette scène s’était passée quelques années plus tôt j’aurais surement été surprise mais maintenant que je connaissais JD, je savais qu’il avait surement eu des problèmes avec le concierge.


    « Merci, j’ai bien crus pendant un moment que j’allais mourir. Je croyais que personne ne m’entendais mes cris de douleur !! C’était simplement affreux. »

    - Comment ça se fait que tu te retrouves toujours dans des situations impossibles ?

    Je décollais un bout de coton des cheveux de JD en le regardant, je me demandais comment ça faisait d’être dans une poubelle même si je n’avais aucune envie de tester. Pour éviter de retourner à mes rêveries sur Keith, je préférais aller à la cafétéria et un peu de compagnie ne serait pas de refus,

    -Tu viens prendre un café?

    Je souriais en me disant que si jamais il refusait je pouvais toujours ordonner à Keith de venir, rien que cette pensée m’excitait et je mordis ma lèvre inférieur en fermant les yeux. J’arrêtai aussitôt que je m’en rendis compte pour ne pas avoir l’air trop idiote et je posais mon regard sur JD.
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John Dorian
Vanilla Bear
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MessageSujet: Re: Une banalité sans fin. [Libre]   Une banalité sans fin. [Libre] EmptyVen 23 Juil - 22:49

    Finalement, je me rendis compte que c’était bien mieux que ce ne soit pas la crâne rasé et parfaitement lustré de Turk qui m’ait fait sortir de cette affreuse et humiliante situation. Mais quand même heureux que ce ne soit pas une personne inconnue qui m’est sortit de la poubelle. Même si le ridicule ne tue pas, – Je serais alors certainement mort depuis un moment si c’était le cas. - je n’aurais pas pu me permettre de me montrer de la sorte. Je suis médecin. Si l’un de mes internes m’auraient vu dans cette situation, ma vie sociale aurait été terminé au j’aurais pu retourner chez moi m’occuper et cirer les pompes de toutes ses conquêtes. Ou même le docteur Cox… Oh mon dieu, quel quart d’heure aurais-je passé. Je pense que pendant plus d’un mois j’aurais eu le droit à ses moqueries de sa part sur le sujet. Oh, et puis, je le vois en profiter pour me mettre à nouveau dans d’autres poubelles, plus petite que celle-ci. En me sortant un : « Là au moins je n’attendrais et je n’aurais plus à supporter ta voix frêle et tellement désagréable qu’elle me donne de l’herpès, Flora. » Je levai mes yeux aux ciels et me voyait une nouvelle fois frapper contre la poubelle. Je secouai ma tête et regardai Elliot. Enfaite, je remercie le ciel pour que ce soit elle qui m’ait sortit de cette situation. Et puis, devant elle je n’éprouve pratiquement plus aucune honte. Nous sommes comme les deux petits doigts de la main, nous fonctionnons par deux et puis avec elle, c’est plus simple qu’avec les autres femmes. Parce qu’elle sait me comprendre, vu que elle aussi elle n’est pas complètement normal et qu’elle peut avoir ses moments purs de folies tout comme moi je l’ai ais… Très rarement, bien-sûr. Je m’aperçus qu’après quelques minutes je n’avais même pas répondu à sa question. A sa question qui me rendis assez mal à l’aise. Que répondre à ça… J’a l’avoue, même moi je me pose la question. Ca fait même cinq ans que je me demande, pourquoi ? Oui, pourquoi fait-il ça. Ce concierge, cette porte, cette pièce. Oui, tout avait commencé ce jour. La porte, la pièce, ma stupidité. Enfin, ne revenons pas sur ce genre de mauvais souvenirs, ça me fait très mal en dedans….

    Enfin bref, je regardai donc Elliot, lui sourit et la prit par l’épaule en direction de la cafétéria.

    «
    Oui, je t’accompagne. »

    Je le regardai et commençai à marcher tranquillement.

    «
    Enfaite Elliot, moi non plus je ne sais pas comment je fais pour me mettre dans ce genre de situations qui sont impossibles à créer pour une personne normale. Mais j’ai l’impression de ne pas être complètement normal… Est-ce ma faute ? Je ne sais pas. Mais j'ai une petite idée de pourquoi je ne suis pas une personne normale. C’est très certainement à cause des coups que je recevais à chaque fois que je parlais et que je n’étais pas en présence de Turk pour qu’il me protège. Mais, je croie que ça restera quand-même une question sans réponse bien des années. Je suis désolé de te décevoir. »

    Je continuai de lui parler en rigolant bras dessus dessous toujours en marchant en direction d’un bon café bien chaud à prendre avec oui je peux le dire, ma meilleure amie. Donc nous allions prendre un café, rigoler un bon coup comme nous faisons pratiquement tous les matins et puis ce serait finit. Nous repartirons travailler en nous croisant pour le déjeuner, le dîner les jours où nous sommes tous les deux de garde, nous croiser quelques fois peut-être dans les couloirs en échangeant quelques phrases, mais ce n’irait comme tous les jours pas plus loin. Nous étions trop prit par notre travail pour penser à l’autre. Quelques soirs peut-être, nous nous retrouverons à l’appartement échanger encore quelques paroles avant qu’elle parte avec Keith dans sa chambre, puis moi, sur le canapé. D’ailleurs, il fallait que je me trouve un loyer avant d’être dérangeant pour elle. Enfin, tous ce quotidien banal entre deux amis me suffisait amplement. Oui, on aurait pu croire que je me plaignais mais ce n’est pas le cas. Cette vie d’amitié avec elle à l’air de me suffire pour le moment. Oui, je pense que c’est ce qui est le mieux pour nous. Une vie tranquille entre deux amis, prenant un café de temps en temps. C’est exactement ce qu’il faut pour chaque être humain, une relation d’amitié homme-femme sans naturel et sans gêne comme la nôtre. Oui, si je pouvais je me venterais de nôtre amitié précieuse et rare à mes yeux.



Deuxième partie.




Dernière édition par John Dorian le Sam 24 Juil - 11:55, édité 3 fois
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